Si les apprentissages dispensés par le diplôme d’université « Généalogie et histoire des familles » vous intéresse, peut-être souhaitez-vous savoir comment s’organisent les cours, les examens… Je vais donc essayer de répondre à ces questions, concernant la formation en présentiel (n’ayant pas fait la formation à distance, je ne peux pas vous en dire plus).
L’organisation des cours
La formation se déroule de janvier à fin juin avec seulement deux semaines de pauses (l’une en avril et l’autre fin mai pour l’année 2022 par exemple). Les cours sont répartis sur deux jours, le vendredi et le samedi matin, afin de permettre à ceux qui travaillent de se libérer un seul jour par semaine. Le vendredi, les cours se déroulent généralement de 8h à 17 et le samedi de 8h à 9h30, parfois jusqu’à 11h ou 11h30, selon les semaines. En effet, chaque semaine est légèrement différente, certains cours ayant des créneaux horaires réguliers de semaine en semaine, et d’autres non. Ce système dure jusque fin mai environ, le moi de juin étant consacré à la réalisation du mémoire collectif. Les cours sont alors terminés, les examens passés et il ne reste alors plus que des séances aux archives départementales pour effectuer les recherches du mémoire. Ces séances ont lieu chaque vendredi, de 9h à 17h.
Les examens
Pour le D.U. en présentiel, les examens ont lieu tout au long de la formation. En 2022, le premier examen regroupait les cours d’héraldique et d’anthroponymie et avait lieu mi-mars. Puis on a passé l’examen de généalogie début avril. Tous les autres s’étalaient entre fin avril et fin mai. Pour le D.U. à distance, tous les examens sont réunis une seule et même semaine, avec plusieurs examens à la suite dans une même journée. Personnellement, je préfère le système du D.U. présentiel. Cela permet d’étaler les révisions et donc d’alléger la charge de travail. Généralement, les résultats à chaque examen sont envoyés par mail quelques jours ou semaines plus tard pour les étudiants qui souhaitent connaître leurs notes.
De plus, à l’exception de la paléographie qui compte un peu plus, chaque examen est coefficient 1, comme le mémoire individuel et le mémoire collectif. Il n’y a donc pas de matière qui compte plus qu’une autre. Dans la plupart des cas, chaque cours est évalué par un seul examen, sauf pour le cours de latin/ancien français où deux autres devoirs maison étaient évalués dans l’année.
La charge de travail
Si les cours ne prennent pas beaucoup de temps chaque semaine, la charge de travail personnel est tout de même importante, surtout pour ceux qui débutent ou qui n’ont plus l’habitude d’étudier. Il faut en effet réviser ses cours petits à petits pour éviter de se retrouver surchargé au moment des examens. De plus, le cours de paléographie demande aussi un investissement personnel. Des textes sont distribués chaque semaine et ensuite corrigés durant les cours. Faire ces exercices n’est pas obligatoire, mais cela permet de pratiquer la paléographie et donc de s’améliorer petit à petit.
Enfin, la réalisation du mémoire individuel demande du temps, notamment parce qu’il est essentiel de prévoir plusieurs visites aux archives départementales. Il faut également du temps pour remonter et redescendre la famille choisie, puis pour rédiger le mémoire, qui est à rendre à la mi-juin. Le mois de juin est également occupé par la création du mémoire collectif, qui demande aussi un peu d’implication en dehors des séances de travail aux archives.
Réussir et apprécier les six mois du D.U. demande donc de trouver un certain équilibre entre sa vie professionnelle, sa vie familiale, ses loisirs et le travail attendu. Il faut savoir à quoi s’attendre pour s’organiser au mieux et dégager du temps pour les exercices de paléographie, les révisions et le travail de recherches pour le mémoire. Mais rassurez-vous, c’est faisable et la majorité des étudiants s’en sortent très bien !
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